Anne de Green Gables, plus connu sous le nom d’ Anne la maison aux pignons verts, est un classique de la littérature jeunesse. Ecrit par Lucy Maud Montgomery.
Auteurs : Lucy Maud Montgomery
Editions : Monsieur Toussain Louverture
Date de publication : 8 / 10 / 20 Pour cette édition
âge : 12 ans
Prix : 16 € 50
EAN : 9782381960081
Pages : 184
Anne de Green Gables résumé de l’éditeur :
Nouvelle traduction d’Anne, la maison aux pignons verts.
Cheveux désespérément roux, visage constellé de taches de rousseur, Anne Shirley est une petite fille curieuse, pleine d’énergie, souvent perdue dans ses pensées, parfois d’une gravité solennelle, sans aucun doute intemporelle. Difficile de résister à ce petit bout d’humanité de onze ans parfaitement imparfaite, héroïne d’une série de romans qui a su conquérir des millions de lecteurs à travers le monde, Anne de Green Gables, écrit par Lucy Maud Montgomery, et dont le premier tome parut en 1908. Orpheline à l’esprit vif, à l’imagination sans bornes et qui adore employer de « grands mots », Anne se retrouve par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. Féministe involontaire, romantique impénitente, elle est impulsive, dramatique, maligne, drôle, et telle une authentique naïve, elle va bousculer le calme et la monotonie de la vie à Green Gables, en semant partout joies et rêveries, en dénichant la beauté dans les moindres recoins, en ne s’exprimant qu’en points d’exclamation, même dans « les affres du désespoir ». Parce que l’existence d’Anne a aussi une face sombre, hantée par la mort de ses parents et les abandons, qui lui donne son énergie folle, parfois hallucinée, et qui rend son idéalisme et son indignation si poignants et si convaincants. Si le regard d’Anne transcende le monde sur lequel il se pose, Anne de Green Gables, c’est la transformation magique, presque mystique, que seul l’amour peut opérer sur les hommes et les femmes. C’est l’histoire d’une petite fille qui parvient à se faire aimer de tous (Josie Pye exceptée), et de nous les premiers.
Écrit par une femme à une époque où tout était contre elle, refusé par de nombreux éditeurs, rangé dans une boîte à chapeaux pendant des années avant d’être exhumé et enfin publié avec un succès immédiat, adapté des dizaines de fois (cinéma, théâtre, radio, et récemment sur Netflix, « Anne with an E ») et aimé par des générations et des générations de lecteurs (vendu à plus de soixante millions d’exemplaires), Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery est un hymne à la joie, à la persévérance et au pouvoir de l’imagination. Magnifiquement écrit, construit autour d’une héroïne parfaitement imparfaite, féministe involontaire et romantique impénitente, ce roman empreint de poésie, d’humour et de douceur est bien plus que la vie d’une orpheline qui va bousculer le calme et la monotonie de son nouveau foyer. C’est un autre monde, fait de couleurs chatoyantes, d’une nature enchanteresse et d’idées saugrenues qui se déploie à travers les yeux de l’incroyable Anne Shirley. Littérature solaire et intemporelle, Anne de Green Gables est une parenthèse magique, un souffle chargé d’énergie et d’enthousiasme, un élan à vivre pleinement nos amitiés et nos passions.
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Anne de Green Gables : Mon avis
Anne la maison aux pignons verts, fait partie de ces romans classiques jeunesse que j’avais très, très, très envie de découvrir depuis un moment. Mais à moins d’avoir un retourneur de temps, et bien je n’arrive pas à tout lire.
Alors forcément lorsque Babelio m’a proposé en service presse Anne de Green Gables, j’ai immédiatement sauté sur l’occasion, tu penses bien ! Encore merci à eux pour ce partenariat.
Un mot sur la couverture
Plus que de la couverture, c’est du livre en lui même dont j’aimerai te parler. Il est juste magnifique, un touché soyeux, des reflets changeants selon son exposition à la lumière, le titre et le nom de l’auteur en relief doré. Une pure merveille ! Un véritable objet de collection. Il me rappel à bien des égards la collection des Comtesse de Ségur que je lisais dans ma jeunesse. Autant dire au temps des dinosaures.
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L’histoire
Si tu n’as pas lu le résumé de l’éditeur, voici en quelques mots l’histoire d’Anne de Green Gables. Anne est une jeune orpheline de 11 ans. Elle n’était qu’un bébé lorsque ses parents sont décédés. Par un étrange concours de circonstance elle arrive par erreur dans la maison de Marilla et Matthew Cuthbert, un couple de vieux garçon et de vieille fille, qui vivent ensemble dans leur vieille ferme isolée de Green Gables. Se faisant vieux Matthew Cuthbert fini par persuader sa sœur Marilla de prendre sous leur toit un orphelin qui l’aidera dans les travaux de la ferme. Hors au lieu d’un garçon on leur envoie une fille. Si Matthew tombe immédiatement sous son charme, il en ira tout autrement pour Marilla, qui ne gardera l’orpheline qu’avec beaucoup de réticences.
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Les personnages
Les personnages sont nombreux, mais voici les principaux.
Anne Shirley :
L’héroïne principale de ce roman, une étrange fillette aux cheveux aussi roux que sa langue est pendue. Elle nous abreuve de ses longs monologues, parfois complétements loufoques, souvent très juste et poétique. Anne est une romantique et féministe dans l’âme. Une éternelle optimiste. Un optimisme entretenu par son imagination débordante. Elle est également courageuse, pleine de surprise, et inévitablement maladroite. Mais tellement, tellement attachante. Hormis Josie Pye, personne ne résiste à cette petite rousse au grand cœur, encore moins le lecteur.
Marilla Cuthbert :
Est celle qui m’a le plus surprise et le plus attendrit. Marilla a un caractère aussi acéré que ses traits son anguleux. Vieille fille pieuse, et morale. Elle semble avoir peur de laisser paraître ses vrais sentiments. Elle semble préférée donner l’image d’une femme acariâtre. Mais comme les autres, Marilla se laissera envoûter par Anne. Qui contre toute attente saura faire évoluer le personnage de Marilla Cuthbert. Si dans ce livre Anne passe de l’enfance à la vie de jeune femme. Marilla grandit véritablement.
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Matthew Cuthbert
Tout comme sa sœur, Matthew ne c’est jamais marié. Trop timide, très réservé, voire renfermé. Cependant il sait se montrer loyal. Il adore Anne, il tombe immédiatement sous le charme de la fillette. Sans doute impressionné par son babillage, et son imagination débordante. Empathique, il ressent toute la tristesse et les maltraitances qu’Anne a subit dans le passé. Il comprend immédiatement que le destin leur envoie cette drôle de fillette, car “ils peuvent lui apporter quelque chose.”
Diana Barry
Sage et jolie, Diana est l’amie de cœur d’Anne. Une amie sincère qui partage tout avec la jeune héroïne, les joies comme les peines. Mais également les délires d’Anne lorsque son imagination débordante l’entraîne dans des péripéties plus hasardeuses les unes que les autres. Bien que sa famille soit l’une des plus aisé d’Avonlea, Diana est discrète et sincère.
Gilbert Blythe
Tout est parti d’un malentendu entre Gilbert et Anne. Il semble être à la fois beau gosse, et sale gosse. C’est d’ailleurs en laissant libre court à ce penchant de son caractère que Gilbert deviendra le meilleur ennemi d’Anne. Après sa terrible maladresse, Anne de Green Gables ne voudra plus rien entendre du jeune homme et une franche rivalité s’installera. Du moins en ce qui concerne Anne, car Gilbert semble quant à lui sous le charme de la petite rousse. Il deviendra (peut-être malgré lui) l’homme à abattre. Anne mets un point d’honneur à ne pas se laisser battre par cet arrogant personnage. Hors de question qu’il soit meilleur qu’elle. Ainsi ils se battront régulièrement pour obtenir les meilleurs places du podium.
Rachel Lynde
La madame Olson d’Avonlea. J’ai hésité à la mettre dans la liste des personnages, mais que serait une petite ville, sans une commère. Et comme l’auteure commence son roman d’Anne de Green Gables, sur cette mégère je ne pouvait faire autrement que de te la présenter. Elle a l’œil partout et la critique facile. Elle n’hésite pas à donner son avis sur tout et sur tous. Elle sera à l’origine de la plus belle scène de colère d’Anne, mais tout comme Ariette Olson elle sait également se montrer plus charitable et admettre ses erreurs, voir pardonner. Si je la compare au personnage de la petite maison dans la prairie c’est qu’elle m’a souvent fait penser à cette dernière. Lors de ma lecture je ne pouvais faire autrement que de lui donner les traits de Katherine Mac Grégor.
Il y a encore plein d’autres personnages, comme Miss Stacy et Mme Allan sans oublier la tante de Diana, une autre amie de cœur d’Anne Shirley. Je te laisse les découvrir par toi même.
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Mon avis sur le roman de Lucy Maud Montgomery : Anne de Green Gables
Je vous le disais en titre, ce roman a été un véritable coup de cœur. Anne de Grenn Gables fait partie de ces romans à la fois intemporel et intergénérationnel. Je ne pense pas qu’enfant j’aurai prêté attention aux petits messages cachés de l’auteure. Comme le féminisme, la gratitude. Mais en tant que femme je les ai bien appréciés.
Quoi qu’il en soit Anne de Green Gables est une formidable ode à la vie, à l’espoir. Tragédienne dans l’âme Anne nous attendri, nous fait rire. Elle nous montre que lorsqu’on a un but dans la vie, on peut abattre des montagnes afin d’y arriver. Touchante et désarmante, elle nous surprends à chaque instant. Eternelle optimiste, et éternellement émerveillée, elle aime la Vie, avec un grand v.
“_ Je ne parle pas que de l’arbre. Bien sûr qu’il est charmant – il est radieusement charmant même, et il fleurit comme s’il y mettait toute sa volonté –, mais je parle de tout, du jardin, du verger, du ruisseau, des bois, du monde entier. N’avez-vous pas le sentiment, une matinée comme celle-ci, de tout aimer de cette Terre ? J’entends d’ici le rire du ruisseau. Avez-vous remarqué à quel point les ruisseaux sont gais ?(…)”
“Quelle magnifique journée ! s’exclama Anne en prenant une grande inspiration. On se sent heureux d’être en vie un jour comme ça, non ? Je plains les gens qui ne sont pas encore nés de ne pouvoir en profiter. Ils auront de belles journées aussi, évidemment, mais jamais celle-ci. Et c’est encore plus magnifique d’avoir un chemin comme celui-ci pour se rendre à l’école, tu ne trouve pas ?”
“ Oh ! Marilla, s’exclama-t-elle un samedi matin, en rentrant d’une démarche dansante, les bras chargés de magnifiques branches. Je suis si heureuse de vivre dans un monde où il y a des mois d’octobre. Ce serait horrible si on passait d’un coup de septembre à novembre, non ?”
Anne de Green Gables, c’est un tourbillon d’imaginaire, de bêtise, d’espoir et d’optimisme.
Je ne saurai dire qu’elles scènes j’ai préféré tant il y en a. Anne ne nous laissant pas indifférente. Si je ne devais en retenir qu’une ce serait celle des premières pages, lorsque Anne dit ses quatre vérité à Mme Lynde. Car notre jeune héroïne est loyale et franche, et cette scène notamment le montre parfaitement, tout comme les excuses qui suivront démontreront son goût pour la mise en scène et l’imagination. (Mais cette dernière je vous laisse la découvrir.)
“ Je vous déteste ! cria –t-elle d’une voix étranglée par la colère, en frappant du pied. Je vous déteste ! Je vous déteste ! Je vous déteste !” Tapant plus fort à chacune de ses exclamations pleines de haine. “Comment osez-vous dire que je suis maigre et laide ? Comment osez-vous parler de mes taches de rousseur et de mes cheveux ? Vous êtes une femme mal élevée, grossière et sans cœur ! (…)
“Comment osez-vous parler de moi comme ça ? répéta t-elle avec véhémence. Que diriez-vous si on vous traitait de grosses femme vulgaire, sans la moindre once d’imagination ? Tant pis si ça vous blesse que je dise ça. J’espère que ça vous blesse, d’ailleurs. Vous, vous m’avez blessée plus profondément que je ne l’ai jamais été, même par le mari de Madame Thomas quand il avait trop bu. Et je ne le vous pardonnerai jamais, jamais, jamais !”
La particularité de ce roman ce sont les longs monologues d’Anne, en véritable pipelette elle nous abreuve de ses opinions et réflexions sur des pages entières. Ce qui rend ce roman unique en son genre.
Du point de vu dyslexique, Anne de Green Gable n’est pas forcément des plus facile, justement de part la particularité de son héroïne. Anne adore employer de “beaux” mots. Si ces derniers sont une formidable richesse pour le vocabulaire, certains peuvent donner quelques difficultés à un dyslexique ayant de réels problèmes avec la lecture. De plus l’écriture est assez empâtée et très petite. Toutefois il serait vraiment dommage qu’un enfant Dys se prive d’un tel roman, qui est un merveilleux support pour de la bibliothérapie. Pourquoi dans ce cas ne pas faire une lecture accompagnée Pour les dys lecteurs, il y aura peut-être un peu de lenteur à prévoir, mais de toute façon la lecture n’est pas une course.
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Anne de Green Gables en bref
Lucy Maud Montgomery a su utiliser les codes de la littérature jeunesse afin de nous offrir une héroïne aussi attachante que troublante. Un concentré de bêtises et de sages réflexions. Une héroïne singulière qui sait se faire aimer des lecteurs. Anne de Green Gables est le premier tome de cette saga. Pour cette nouvelle traduction les éditions de Monsieur Toussain Louverture ont réalisé un travail formidable. Ils ont non seulement retravaillé la traduction, pour donner un ton plus juste à la jeune héroïne, mais ils ont également fait du livre en lui même un superbe objet de collection.
Ce premier tome de la saga de Lucy Maud Montgomery, Anne de Green Gables, a été un méga coup de cœur. J’ai franchement hâte de connaître la suite des aventures. Et j’espère sincèrement que les éditions Monsieur Toussaint Louverture vont nous proposer la suite de cette saga, avec la même qualité.
J’aimerai laisser la parole une dernière fois à Anne, pour terminer cette chronique. Je t’ais souvent dit combien Anne fait de bêtises, et combien elle est particulière. Voici donc un de mes passages préférés, qui montre tout le caractère particulier d’Anne.
“Marilla, tu ne trouves pas que c’est agréable de se dire que demain est un nouveau jour sans aucune bêtise dedans ?
– Je serais prête à parier que tu en feras. Tu n’as pas ton pareil pour ça, Anne.
– Oui, je le sais bien, se lamenta Anne. Mais tu n’as pas remarqué ce qu’il y d’encourageant, Marilla ? Je ne commets jamais deux fois la même.
– Je ne vois pas en quoi c’est un avantage, puisque tu en fais toujours de nouvelles.
– Mais tu ne comprends pas ? Il doit forcément y avoir une limite au nombre d’erreurs qu’une personne peut commettre, et quand je l’aurai atteinte, j’en aurai fini avec elles. C’est une pensée très réconfortante.
Un livre que je ne peux que te recommander très chaudement. Un beau cadeau à offrir à un enfant.
J’ai commencé hier, la série sur Netflix, “Anne with an E” pour le moment je n’ai visionné que les trois premiers épisodes de la série 1, mais si je trouve le jeu des acteurs plutôt convainquant, en revanche, je ne suis pas certaine d’apprécier les libertés prises avec le roman d’origine. J’ai notamment été déçue de la scène de la broche bien trop éloignée de celle de l’auteure et qui perd de sa valeur, du moins à mon sens.
Tu as envie d’ajouter ce roman à ta liste d’envie ?
Voici une petite infographie que tu peux épingler sur Pinterest, bien utile pour te souvenir des points principaux du livre lors de ton achat.
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N’hésite pas à me dire en commentaire si tu as déjà lu Anne de Green Gables, et ce que tu en as pensé. (mon blog se nourrit de commentaires, et moi, j’adore papoter)
Ma note :
Tu peux commander Anne de Green Gables directement sur le site de l’éditeur.
J’aime beaucoup ta manière de résumer ce livre, les mots que tu emploies pour décrire ce que les personnages t’ont fait ressentir, c’est vraiment agréable de te lire 🙂
Merci beaucoup Margaux 🙂
Je ne connaissais absolument pas cet ouvrage. Même pas entendu parler du titre, je crois…
Mais ton résumé vivant et engagé en est un très bon avocat et donne envie de le lire, bravo !
Merci beaucoup Alex
Merci pour cet article ! Je suis retournée en enfance car j’ai eu la chance de découvrir Anne of Green Gables quand j’étais petite. Je me souviens du passage où Anne se colore les cheveux en vert pour ne plus être rousse car son surnom était « carotte ». Un sacré caractère.
Merci pour ton commentaire Elizabeth, ah oui la scène des cheveux, un de mes passages préférés, comme tu dis elle a un sacré caractère, c’est ce qui la rend si attachante.