( Avant de commencer notre histoire, voici le résultat des jeux de la semaine dernière. La sorcière barbiturique, merci a ceux qui m’ont envoyé des petits messages. Yann, comme tu le verras dans le texte d’aujourd’hui, j’ai suivi ton conseil, et j’ai mis des messages codés
dans le grenier : Minette se cache à gauche de l’image, sur la table, au milieu des valises.
Dans la cave : Minette se cache à droite de l’image sur le baril, sous la fenêtre.
Jeu du labyrinthe : Barbiturique doit tirer la ficelle marron.
Jeu des 7 erreurs 1 avec Minette : oreille à droite, oeil à gauche, museau, la langue, le côté de la chauve-souris à gauche, la patte à droite, le haut de l’aile à droite.
Jeu des 7 erreurs 2 la sorcière sur son balai : le haut du chapeau, la boucle du chapeau, une verrue en plus sur le nez, la boucle de chaussure, une chauve-souris en plus dans le ciel, la branche de l’arbre, la pierre tombale a disparu. )
Aux Soldats inconnus
Pierre, ne comprenait pas. On lui avait dit que les soldats, étaient parti la fleur au fusil et en chantant. Comment pouvaient-ils être fiers d’aller se faire tuer ?
La maîtresse leur avait expliqué que les hommes pensaient que la guerre serait finie en quelques jours. Voir quelques semaines, qu’ils auraient tôt fait de reconduire les Allemands chez eux.
En réalité elle dura 4 ans. Quatre longues années de combats intensifs. Où pour la première fois, des armes chimiques, sont utilisées.
Sans les Américains, ils y seraient sans doute encore. Car cette guerre qu’on annonçait rikiki finit par prendre des allures Européenne, puis mondiale.
« N’empêche heureusement, que les Allemands ont eu l’idée de tirer sur tous les bateaux ! Sinon les Américains, ne seraient jamais intervenus »
La maîtresse leur a même appris que c’était pour la Grande guerre que l’on avait utilisé pour la première fois l’aviation.
D’ailleurs le nom de la rue de leur école porte le nom d’un célèbre aviateur Français de l’époque, Roland Garros.
Perdu dans ses pensées, Pierre n’avait pas fait attention que le maire, énonçait le nom de chaque soldat, son adjoint répondait à chaque fois « mort pour la France ».
Mort pour la France, rien que pour la guerre de 14-18, il y avait trois fois plus de noms, sur le monument aux morts que pour la guerre de 39-45.
Pierre essayait de s’imaginer tous ces hommes dans les tranchées. Papa lui avait parlé de son arrière-grand–père, mort à Verdun. Papa, et maman y sont allés avec leurs écoles. Ils ont dit que l’on voyait encore les trous laissés par les obus.
La maîtresse leur avait dit, qu’à elle seule la bataille de Verdun avait fait 700 000 victimes, morts, blessés, disparus. D’ailleurs la guerre en elle-même faisait environ 600 000 morts par jour.
La maîtresse, elle, dit que la bataille de Verdun, n’est pas la plus sanglante, que la bataille de la Somme est encore plus sanglante.
Le maire, lui, n’en finit plus de citer les 55 morts pour la France.
Pierre est content, cette année il fait partie des enfants sélectionnés pour chanter la Marseillaise.
Alors que le maire, dépose la couronne de fleurs au pied du monument aux morts, pour leur rendre un dernier hommage. Pierre voit passer une voiture rouge, le chauffeur à son bord, ne prête aucune attention à la cérémonie.
« Quand je pense, que les grands se plaigne des 80 km heure. Alors que les Renault Type AG 9 qui servaient de Taxi pour la Marne, ne roulaient qu’à 25 km par heure. »
En vrai passionné de voitures, Pierre sait bien que ce n’était pas le seul modèle, qui servait de Taxi de la Marne, mais c’était le plus utilisé. Ça tombe bien car c’est aussi son préféré.
« À 25 km par heure, pas étonnant qu’il leur a fallu deux jours pour amener les 6000 soldats. » Quand même 1 200 taxis pour 6 000 soldats, Pierre trouvait que c’était vraiment impressionnant.
La maîtresse se rapproche de leur groupe, ça va être le moment que Pierre attend, depuis des jours.
Il commence timidement à chanter :
« Allons enfants de la patrie… »
Mais lorsque le couplet arrive, il crie presque les paroles, ses camarades semblent ressentir, les mêmes élans que lui, et comme la foule reprend également en chœur le refrain, c’est un tonitruant :
« Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons ! »
Qui retentit.
Pierre a trouvé un étrange message au pied du monument aux morts. Aide-le à le décoder. Chaque symbole représente une lettre. Heureusement le papier n’est pas trop abîmé et Pierre peut déjà s’aider des indices.
En visitant un musée de la guerre. Pierre découvre un message codé, destiné à Georges Clemenceau.
“Pas facile de voir de quoi il retourne.” dit Pierre en faisant la moue.
Aide-le à déchiffrer le parchemin, chaque lettre a été remplacée par celle qui la suit.
Pierre a préparé un exposé, sur les moyens de transport lors de la Grande Guerre. Mais en le préparant, il n’a pas fait attention, que l’un des “véhicules” n’était pas de la bonne époque.
Peux-tu le retrouver ?
Solutions des jeux la semaine prochaine.
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