Scénario: Audrey Alwett
Couleurs : Claudia Boccato
Genre : Bande-Dessinée, jeunesse
Le jour de son anniversaire, Sara apprend une terrible nouvelle : son père est mort et ne lui a pas laissé le moindre sou. Dès lors, la petite princesse se retrouve réduite au statut de servante. Dans le pensionnat où sa fortune faisait l’admiration de tous, Sara doit maintenant se soumettre aux ordres de ses anciennes camarades. Les serviteurs sont quant à eux ravis de se venger… Elle paiera pour tous les caprices de cette jeunesse dorée.
Mon avis sur La princesse déchue T2 Princesse Sara
Le Début des brimades pour notre héroïne.
Qui n’a pas rêvé un jour de régler son sort à Miss Minchin ? Pas moi, que ce soit la version filmée, le dessin animé, le classique littéraire, ou même celle-ci, je me ferai un plaisir de la remettre à sa place.
J’admire le stoïcisme de notre jeune héroïne. Indifférence qui a cependant ses limites. J’ai savouré le moment où, elle réplique à Miss Minchin : qu’elle serait bien eue, s’il s’avérait qu’elle se soit trompée sur son compte, et qu’elle soit effectivement une princesse !
(miss Minchin vient de gifler Sara)
« Sara : ha ha ha
Miss Minchin : on peut savoir ce qui te fait rire petite effrontée ?
Sara : une réflexion que je me fais.
Miss Minchin : comment oses-tu penser ? Et d’ailleurs, à quoi pensais-tu ?
Sara (avec de grands yeux brillants) : je pensais à ce qui arriverait si j’étais une princesse et que vous me souffletiez… Je me demandais ce que je vous ferais. Et je m’imaginais votre surprise et votre terreur si soudain, vous vous aperceviez…
Miss Minchin : quoi ? Si je m’apercevais de quoi ?
Sara : que j’étais vraiment une princesse, et que je pouvais faire tout ce qui me plaisait.«
J’adore la tête terrorisée de la directrice à ce moment-là.
Dommage, je n’ai pas trouvé l’image sur le net, et malheureusement, je n’ai plus d’appareils numériques pour vous le mettre.
Au risque de me répéter, si j’aime la façon dont Audrey Alwett, c’est appropriée cette histoire. J’admire encore plus, le coup de crayon de Nora Moretti, qui sait si bien rendre chaque expression, chaque scène plus vivante.
Ce second tome est dans la lignée du premier, précisions dans les dessins, bon choix de couleurs, le côté steampunck prend plus d’importance, sans pour autant prendre le dessus, sur la trame originelle.
J’apprécie de plus en plus cette version.
Pour aller plus loin :
À lire si : Les histoires poignantes, le dessin animé, et même le roman originel.
En image :

